Raréfaction des ressources, montée en puissance des politiques de prévention et de responsabilisation des employeurs, interrogations relatives aux modèles de protection complémentaires mettent aujourd’hui en exergue la nécessité de repenser les pratiques visant à lutter contre l’absentéisme. C’est d’ailleurs pourquoi l’absentéisme, en tant que phénomène multifactoriel générant un coût significatif et impactant la qualité, voire la continuité du service public, suscite un intérêt croissant. Il s’agit pour les collectivités de prendre en considération un phénomène dans sa globalité abordant à la fois le volet humain dans le cadre d’une politique de prévention et de bien-être au travail et le volet financier, notamment dans une perspective de maîtrise de la masse salariale.
Pourtant, de manière paradoxale, ce sujet de préoccupation majeure demeure une notion aux contours souples et au périmètre très variable. En effet, l’absentéisme fait l’objet de nombreuses définitions, dont aucune ne fait consensus au niveau national parmi les acteurs locaux.
C’est dans un tel contexte, que l’Association des directeurs des ressources humaines des grandes collectivités territoriales a confié à quatre élèves administrateurs territoriaux de l’Institut national des études territoriales (INET) une étude visant à proposer à ses membres et au-delà :
- une définition partagée de la notion d’absentéisme ;
- des outils de mesure et de suivi de l’absentéisme permettant des comparaisons objectives entre collectivités ;
- un recueil de bonnes pratiques expérimentées dans le monde territorial qui pourraient inspirer d’autres collectivités ;
- des propositions d’évolution du cadre réglementaire.
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